Notre histoire
À l’origine : de la préservation des remparts à l’insertion
L’Association pour la Restauration des Remparts de Crémieu (ARRC) a été créée en 1990 par un Crémolan, afin de préserver et mettre en valeur les remparts de Crémieu.
Longs de 2,5 km et datant des XIIIe et XIVe siècle, ils étaient destinés à défendre la ville de Crémieu, laquelle était située à la frontière entre le Dauphiné et la Savoie.
A peu près entretenus jusqu’à la Révolution, ils furent peu à peu abandonnés et envahis par la végétation. De ce constat, est née la nécessité de protéger, entretenir et restaurer les vestiges de ces murailles.
En 1992, une réflexion est engagée avec la municipalité pour utiliser cette activité de valorisation du patrimoine comme support d’insertion. La commune est en fait propriétaire de la colline de Saint-Hippolyte, donc de 700 mètres des remparts, des vestiges du Prieuré et des jardins.
L’ARRC porte alors le 1er Chantier d’Insertion du Nord Isère pour entretenir ce site historique par le biais d’une convention annuelle. L’association doit permettre à un public en difficulté sur le plan social et professionnel de retrouver une activité proche d’une situation de travail.
Évolution de nos activités : des services qui dépassent la préservation des remparts
Jusqu’en 2007, les activités de l’association et du chantier d’insertion étaient entièrement consacrées à l’entretien du site de Saint-Hippolyte et de certaines parties de la ville de Crémieu. Suite au développement de l’ARRC, les travaux du site de Saint-Hippolyte ne représentent plus qu’une partie de l’activité annuelle.
Tout en conservant son nom d’origine, l’association a donc créé des activités de services auprès des autres collectivités publiques du territoire Nord Isère, ainsi qu’auprès d’entreprises et de particuliers.
En plus de porter une mission d’insertion par l’activité économique, l’ARRC a cette spécificité de lier ses activités à la valorisation du patrimoine et à son histoire.